22815312_829260197247068_900015782319043971_n

QUELLE EST LA RELATION ENTRE CE QUE NOUS N’EXPRIMONS PAS ET LA DIFFICULTÉ DE DORMIR ET DE SE REPOSER? Tout ce que nous ingurgitons et ne laissons pas sortir devient un ennemi nocturne.

LA PRINCIPALE CAUSE DE L’INSOMNIE EST LA RÉPRESSION ÉMOTIONNELLE PENDANT LA JOURNÉE.

Chaque journée est remplie d’occasions de ressentir, mais le contrôle domine toute possibilité de laisser les sentiments fleurir

Quand nous réprimons les émotions pendant la journée, elles se lâchent comme un ressort pendant la nuit en dévoilant la personne, c’est-à-dire en enlevant le voile que la personne tente de mettre devant les yeux de son cœur sans y parvenir.

Le sentiment est l’enfant intérieur. Nous sommes habitués à « penser à ce que nous ressentons » au lieu de le ressentir. Penser ou juger ce que nous ressentons au lieu de nous immerger dans chaque sentiment. La raison en est que l’esprit en fait une association incorrecte : pour l’ego ressentir est pareil que souffrir : ton ego ne veut pas que toi tu ressentes, parce que si tu ressens et tu écoutes cet enfant dans l’embrassade du silence tu pourrais arriver à comprendre que toute émotion est de l’amour, et dans l’amour l’ego se dissout. Un amour qui se tord dans les limites de tes croyances et de tes suppositions et qui se dilate quand il est libéré. Nous le libérons lorsque nous cessons d’accorder du crédit à ces croyances fondées sur la culpabilité et la peur. Quand on dit « je ne sais pas » à tout ça.

Nous interrogeons le sentiment, nous tombons dans l’inertie de vouloir le cerner pour voir «les causes cachées sombres et terribles qui le provoquent», au lieu de l’accueillir (l’attention, c’est l’amour). Interroger le sentiment, c’est l’entourer de pensées, le cerner comme dans une salle d’interrogatoire avec la police qui lui reproche et lui demande : “d’où tu viens? que fais-tu ici? Comment pouvons-nous faire pour que tu ne reveniennes pas?” Nous jugeons certaines émotions comme «négatives» et nous ne leur permettons pas de s’exprimer ou nous nous mentons à nous-mêmes en disant que nous les autorisons mais nous les regardons du coin de l’œil pour voir si elles sont déjà parties …

LES MÉCANISMES DE DÉFENSE SONT CONÇUS POUR NE RIEN SENTIR.

D’autres fois avec la frénésie de l’activité quotidienne nous ne donnons pas d’espace à notre cœur pour qu’il nous parle et nous ne le faisons pas parce que nous avons peur, mais si nous le faisions, nous serions surpris de la créativité qu’il nous offre.

Lorsque l’on réprime souvent ses sentiments l’insomnie apparaît. C’est curieux et paradoxal que ces habitudes qui correspondent aux personnes endormies d’un point de vue spirituel les conduisent à ne plus dormir.

PLUS LA CONSCIENCE EST ENDORMIE PLUS NOUS AVONS TENDANCE À NE PAS POUVOIR DORMIR LA NUIT.

Le traitement conventionnel des insomnies est

fait de pilules qui anesthésient le sentiment, à savoir l’enfant intérieur prend de la drogue, on lui donne de la codéine pour qu’il ne parle pas et pour ce qu’il arrête de nous « déranger » dans notre course furieuse vers nulle part.

En plus de trois ans de travail en tant que facilitateur dans des retraites d’évolution intérieure avec l’utilisation psycho-thérapeutique de l’Ayahuasca, j’ai pu voir nombre de personnes qui en libérant les causes de leur insomnie, se sont guéries de l’insomnie même parce que l’Ayahuasca favorise la libération émotionnelle et permet à la conscience de montrer comment chacun se maltraite. Elle dit doucement : « reste tranquille, cela ne dépend que de toi, il n’y a personne qui t’oblige à quoi que ce soit ou qui t’impose quoique se soit, tu es libre, c’est juste ta croyance de ne pas être libre qui t’empêche de le sentir, ce qu’il te reste à faire pour pouvoir bien dormir, c’est de t’embrasser ».

Cette expérience donne aux gens une ligne directrice sur l’attitude la plus saine qu’ils peuvent adopter dans leur vie quotidienne face à leurs sentiments, en leur permettant de naviguer dans la vie avec sérénité et fluidité.

Par conséquent, quand tu entres dans ton lit, serre toi dans les bras et consacre-toi à entrer profondément en contact avec toi sans chercher de résultats. Je te souhaite de beaux rêves et de doux réveils.

Sergio Sanz Navarro

[email protected]

Déjanos tu comentario sobre este artículo o compártelo

WhatsApp
Twitter
Facebook
LinkedIn
Email
Image de Alberto José Varela

Alberto José Varela

Fundador de empresas y organizaciones; creador de técnicas, métodos y escuelas; autor de varios libros. Estudiante autodidacta, investigador y conferencista internacional, con una experiencia de más de 40 años en la gestión organizacional y los RRHH. Actualmente crece su influencia en el ámbito motivacional, terapéutico y espiritual a raíz del mensaje evolutivo que transmite.

Autres articles par Alverto

Alberto José Varela

L’empreinte sans traces

La rencontre entre Rumi et son maÎtre, a qui d’ailleurs il n’est pas opportun de prononcer son nom, car tout vrai maÎtre sait qu’il ne l’est pas. Rumi le disciple. Disciple signifie ouverture au divin. Le mot «maÎtre» n’est qu’un symbole qui indique l’apparence de quelqu’un. Quelqu’un qui sait qu’il ne l’est pas. Comme beaucoup d’histoires de maîtres et de disciples, ce sont des histoires d’amour pur. C’est une histoire très particulière, tenue en haute estime dans les cercles soufis.

Lire plus >>

Elige un Idioma

Selecciona tu Idioma