QUELLE EST L’ORIGINE? (1ère partie) En allant à la racine de ce que nous voulons  résoudre ou de ce avec quoi nous souhaitons en finir.

QUELLE EST L’ORIGINE? (1ère partie) En allant à la racine de ce que nous voulons résoudre ou de ce avec quoi nous souhaitons en finir.

ADDICTIONS, MALADIES, PROBLÈMES, CONFLITS, TROUBLES …

Comment est le chemin vers l’évolution intérieure à travers la guérison ?

Il y a deux types de recherches dans l’être humain. La majorité d’entre nous sont dans le chemin de la superficialité, à vouloir calmer les symptômes ou soulager le mal-être quand il surgit, en résolvant cela depuis l’extérieur. Et puis il existe une minorité qui a l’intuition que les solutions réelles sont beaucoup plus profondes et complexes ; qu’il faut rentrer à l’intérieur pour trouver une solution de manière à ce que cela ne se répète pas ; que cela n’est pas si facile ou si simple de trouver une sortie authentique et permanente aux situations si problématiques que nous vivons et que, dans le fond, nous savons que nous traînons derrière nous depuis de nombreuses années.

Quelque soit ce que nous souhaitons résoudre, que ce soit en en trouvant l’origine ou en le coupant à la racine, cela suppose un travail ardu d’approfondissement. Les racines sont toujours bien enterrées dans l’obscurité de l’inconscient. Le passé constitue une grande partie de l’inconscient, c’est pour cela que presque toutes les thérapies, quelque soit le degré de leur profondeur, se dirigent vers le passé pour détecter des carences ou des traumas dont nous n’avons pas conscience ou qui ne sont pas résolus. Mais les racines ne sont pas forcément dans le passé. Il y a de nombreux aspects inhérents à notre essence, à ce que nous sommes, à ce que nous apportons, à notre destin. C’est d’une grande aide de différencier ce qui provient du passé de ce qui est notre essence. Tant ce qui arrivé dans le passé que les caractéristiques de notre essence, sont des conditionnements, certains acquis durant notre vie et d’autres implantés depuis l’origine. C’est la grande boite de Pandore de chaque être humain à laquelle nous pouvons ou non accéder pour voir et découvrir les caractéristiques de nos conditionnements. Je fais référence à l’auto-connaissance de notre propre prison, à la conscience de nos limites, sans quoi nous ne pourrions pas nous libérer.

Dans ce sens, nous savons que ceux qui souhaitent entreprendre une telle prouesse d’exploration interne pour résoudre à partir de la base un problème, une maladie ou un déséquilibre déterminé sont peu nombreux. Mais peu à peu ce groupe minoritaire grossit, rejoints par tous les déçus d’une résolution superficielle d’un problème, devant le peu de répercussion durable sur leur bien-être qu’elle leur amène. Ils osent alors explorer de nouvelles alternatives de « sanacion » (la sanacion correspond à la voie de guérison) pleines de défis, à travers des méthodes plus complexes, dures et même confrontantes, mais qui permettent de meilleurs résultats et qui perdurent dans le temps. Si une méthode de « sanacion » n’est pas profonde, cela peut être quelque chose de positif et bon mais on ne peut pas appeler « sanacion » ce qui ne l’est pas.

« SANACION » DEPUIS LA PROFONDEUR:

Quand je parle de « sanacion », je fais référence à une attitude qui s’acquiert à travers un processus de compréhension depuis la conscience et qui finit dans le cœur, ce n’est pas un état définitif auquel on peut arriver ou qui s’atteint en réalisant certaines choses ou en accumulant des connaissances. La « sanacion » peut être observer en constatant un ou plusieurs résultats, et en voici quelque uns :

  • Trouver une solution définitive à quelque chose ou résoudre un problème ou trauma depuis la racine ou depuis l’origine en ayant pu vérifier qu’il(s) ne se manifeste(nt) plus.
  • Arrêter de questionner. Permettre qu’une réponse réponde à toutes les questions.
  • Acquérir une orientation essentielle qui, face à quelconque situation de perte momentanée, peut nous orienter spontanément vers la sortie. Être connecté à un GPS spirituel qui nous donne les coordonnées à tout moment.
  • Avoir installé un attention consciente qui détecte ce qui interfère ou bloque le bien-être et l’harmonie.
  • Arriver à comprendre que tout ce qui est arrivé est parfait et que cela ne peut pas être changé.
  • Être conscients que nous sommes dans un beau pétrin existentiel aux dimensions insoupçonnées. Et que nous le voyons comme un grand jeu et nous ne savons pas qui l’a créé ni pourquoi.
  • Comprendre que la vie est une opportunité magnifique pour aimer, profiter et être joyeux.

Mais il y a plus d’indices visibles et pratiques de la vie quotidienne qui démontrent que la « sanacion » arrive à une personne et se manifeste sous diverses formes comme par exemple : QU’ELLE EST CHAQUE FOIS PLUS HEUREUSE, QU’ELLE DORT CHAQUE FOIS MIEUX, QU’ELLE NE S’ÉNERVE PRESQUE PLUS, QU’ELLE EST EN PAIX, QU’ELLE NE RENTRE PAS DANS LA NÉVROSE, QU’ELLE NE PORTE PLUS DE JUGEMENTS, QU’ELLE COMPREND CE QUI SE PASSE, QU’ELLE A LE CŒUR OUVERT À AIMER … etc..

Ce qui se produit chez une personne quand la « sanacion » arrive est émouvant, mais nous devons être prudent, car si en abordant un processus de « sanacion » nous nous centrons sur les résultats, nous nous perdons et nous prostituons, ce qui empêchera la « sanacion » de se manifester. Les résultats ne peuvent pas être la carotte qui manipule l’âne pour que la « sanacion » arrive.

La « sanacion » n’est pas un résultat, mais les résultats évidents qui se manifestent peuvent être appréciés. On peut seulement parler des évidences qui démontrent que la « sanacion » s’est produite ou non et reconnaître si nous nous mentons à nous-mêmes. Mais pour pouvoir activer l’énergie de la « sanacion » chez une personne, nous devons nous libérer de toute recherche de résultats et aller en profondeur pour sonder les causes et les origines de tout ce qui se manifeste dans la vie.

ORIGINE MULTIFACTORIELLE

Il n’y a pas une seule racine, mais plusieurs, qui rendent possible la croissance d’un arbre. Cela se passe de la même manière pour une maladie, une addiction, une conduite destructive, une manière toxique d’être en relation avec les autres, etc. Les raisons de l’existence de chaque chose peuvent être multiples et sont déterminées dans les profondeurs de l’inconscient. Ce sont des racines très variées qui acquièrent différentes orientations et niveaux de profondeur. Chaque personne crée son propre cocktail de raisons qu’elle boit inconsciemment pour se sentir mal, et après cette potion malsaine se manifeste d’une manière particulière et qui est programmée pour se répéter et répéter sans fin. Dans beaucoup de cas on peut remarquer que ce mécanisme arrive de la même manière et réunit un groupe de personnes semblables. Par exemple, si nous réunissons un groupe de personne addictes et que nous approfondissons les causes possibles de leurs addictions, nous pourrons voir qu’il y a des similitudes dans les racines détectées. C’est sur ces points qui coïncident que nous nous centrons et travaillons dans les retraites d’Évolution Intérieure avec usage psycho-thérapeutique de l’Ayahuasca, que nous offrons pour surpasser les addictions. Ce sont des racines communes qui nous donnent des pistes sur la configuration présentée par un groupe déterminé de personnes. C’est très enrichissant de pouvoir utiliser cette observation pour le travail avec les addictions. Même si chaque personne a une configuration d’addiction unique et irrépétible, il y a un dénominateur commun entre un groupe de personnes qu’il est très utile de d’élucider tous ensemble. C’est une manière d’activer la conscience collective dans l’observation d’un sujet concret. Après on peut aller plus loin en facilitant la possibilité que chacun s’observe soi-même et puisse découvrir l’origine à sa problématique par lui-même.

Arriver à la racine de quelque chose est très libérateur, c’est comme découvrir soudain que la vie n’est pas réelle mais que nous la rêvons. C’est un processus lent et de plus en plus profond qui produit la grande satisfaction de découvrir par soi-même toujours plus de choses qui étaient occultées ou cachées. Au début cela est vécu comme un réveil de la conscience, mais après cela se vit comme une transformation car toute cette prise de conscience continue ensuite dans la vie quotidienne. Si un individu se manifeste fermement et de manière congruente dans son processus d’évolution intérieure, il arrive un moment où il va commencer à comprendre des choses qui auparavant n’étaient même pas possible d’entrevoir. Le processus de « sanacion » est un processus de compréhension, ce n’est pas un processus où l’on doit faire quelque chose, sinon observer et en même temps s’observer, en acceptant, en remerciant, en intégrant, en assimilant, en pardonnant, en ressentant … sans juger et sans tirer de conclusions. L’anxiété liée au désir de résoudre n’aide pas à ce que le processus de « sanacion » continue de manière intègre. Mais le moment de choisir et d’agir en conséquence arrive aussi. Ce n’est pas en faisant quelque chose de déterminé que la « sanacion » arrive, mais si la « sanacion » arrive, alors c’est évident que vous allez commencer à faire certaines choses en particulier et/ou cesser d’en faire d’autres.

La « sanacion » telle que je la propose, est une énergie de grand pouvoir qui émerge de la propre conscience et s’installe dans le cœur en ouvrant grand la porte des sentiments pour activer le processus de réconciliation. Dans ce processus la conscience se convertit en une flèche pointue qui vise vers l’intérieur de nous-même. Quand la conscience vise seulement vers soi-même, le passage de tant de plaques tectoniques de conditionnements et de mensonges s’ouvre, pour arriver au cœur de ce que nous sommes et le transformer en amour pur, c’est l’empreinte existentielle la plus importante que peut vivre un être humain : sentir que l’existence l’aime et lui donne la bienvenue… Et se rendre compte de la perfection de tout ce qui arrivé. C’est la réconciliation avec l’origine.

Il est fondamental d’avertir que si la conscience ne se convertit pas en amour, elle est réduite à une construction mentale qui permet seulement d’analyser et d’intellectualiser, même le sentiment, l’amour et la « sanacion » (car tout peut s’intellectualiser), mais cela ne signifie pas que cela soit réelle dans le vie ; intellectualiser c’est comme créer un rêve pour croire que c’est réel.

Si vous essayez d’être conscient mais que vous n’aimez pas, votre conscience s’asséchera. Elle deviendra rance et ne sera pas capable de vous faire danser et profiter, elle ne sera pas vivante, elle vous donnera une vague et lointaine sensation de ce que c’est que vivre. D’un autre côté si vous essayez d’aimer mais que vous oubliez d’être conscient, cet amour se transformera en de l’ivresse, même en une addiction. L’amour sans être conscient, c’est l’amour que nous expérimentons et dont nous démontrons qu’il donne plus de douleur que de joie. C’est le type d’amour qui crée tous types d’addictions.

Quand la conscience se dirige vers l’intérieur, elle réveille notre propre Être et donne naissance à l’âme, c’est alors que surgit le centre propre et l’amour pour soi-même. Le chemin de la « sanacion » évolue vers l’intérieur et il a ses étapes : de la conscience à l’Être, de l’Être à l’amour et de l’amour à toute l’existence. (Je décris ici ainsi le processus magistral qui s’active souvent avec l’expérience de l’Ayahuasca ou la méditation, mais avec différents niveaux d’intensité.)

La conscience de notre propre Être et de l’amour pour toute l’existence sont deux directions de la même énergie de   « sanacion ». La conscience se dirige vers l’intérieur et l’amour se dirige vers l’extérieur. Au centre de ces deux directions se trouve l’Être, la reconnaissance et la rencontre avec sa propre âme. C’est la réconciliation avec l’origine. L’origine de tout est un moi. C’est ce que j’appelle la « SANACION ».

“J’EXISTE CAR IL DEVAIT EN ÊTRE AINSI ET JE PRENDS LA RESPONSABILITÉ DE MA PROPRE EXISTENCE”

Mais si nous regardons bien à l’intérieur de nous-mêmes et de la situation que nous vivons en ce moment, nous pourrons voir que nous n’avons pas décidé consciemment d’avoir le destin que nous avons, nous ne choisissons pas avec conscience une maladie, une addiction ou une série de problèmes qui se manifestent car l’origine de tout cela est multifactorielle et vient de l’inconscient. Celui qui LE VEUT devra le découvrir, car on peut décider consciemment de résoudre quelque chose, décider consciemment de chercher des solutions et on peut même décider consciemment d’aller à la racine de quelconque sujet qui nous affecte et nous déséquilibre, et ainsi prendre la grande décision de notre vie : décider de vivre dans et depuis la conscience et l’amour.

C’est pour cela que les personnes en processus de « sanacion » vont mieux, car elles plongent dans leur conscience et elles connectent avec l’amour. C’est ce qui nous rend plus heureux, renouvelle l’espoir et qui, de manière naturelle, change les attitudes inadéquates ou destructives en profitant plus de la vie.

Tout ce qui produit de la souffrance, mal-être ou insatisfaction surgit car on vit inconsciemment dans une prison, qui nous rend incapable de voir notre propre potentiel, nous empêchant ainsi de pouvoir nous libérer.

LA « SANACION » EST CONSCIENCE DE L’ESCLAVAGE ET AMOUR POUR LA LIBERTÉ. Si les deux choses se réunissent au sein d’une personne et au même moment, un espace infini, éternel et illimité s’ouvre. C’est parce que nous sommes arrivés à l’origine de tout ce qui nous limite que nous avons en même temps tout le pouvoir de nous en libérer. À partir de là, tout peut se résoudre, tout peut arriver. De n’importe quelle prison on peut s’échapper.

Alberto José Varela

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  • RETRAITES D’ÉVOLUTION INTÉRIEURE AVEC USAGE PSYCHO-THÉRAPEUTIQUE D’AYAHUASCA
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[email protected] ou +34 602  413 931 (Aisha).

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Alberto José Varela

Fundador de empresas y organizaciones; creador de técnicas, métodos y escuelas; autor de varios libros. Estudiante autodidacta, investigador y conferencista internacional, con una experiencia de más de 40 años en la gestión organizacional y los RRHH. Actualmente crece su influencia en el ámbito motivacional, terapéutico y espiritual a raíz del mensaje evolutivo que transmite.

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