JE SUIS CE QUE JE TE DONNE ET TU ES CE QUE TU ME DONNES
Dis-moi ce que tu veux de l’autre et je te dirai comment est ta vie.
Ce que nous, humains, donnons, ce sont essentiellement des désirs. Ce que nous désirons de l’autre, est ce qui crée notre propre vie. Le bonheur et le malheur sont nos propres créations qui sont projetées vers les autres et qui nous reviennent amplifiées.
Le fait que nous réussissions très bien dans la vie nous oblige généralement à nous cacher ou au moins à le dissimuler parce que ce ne sera pas accepté, cela produit même de l’amertume et de l’envie chez ceux qui le voient. Ça marche très bien pour nous que les choses aillent mal, lorsque l’on génère de la pitié et que l’on joue la victime.
Pourquoi le bonheur a une si mauvaise presse? Pourquoi l’être humain ne se contente-t-il pas du succès des autres ? Quelle partie de nous se mets en place pour renier la possibilité d’être heureux ?
C’est une réaction étrange de se sentir rejeter et même de sentir de la douleur lorsque l’on réalise que les autres sont heureux. Ceux d’entre nous qui sont sur une voie d’évolution interieure cherchons à comprendre les aspects qui entravent le bonheur, le nôtre et celui des autres, car ils sont intimement liés; C’est pourquoi je souhaite réfléchir à cet étrange phénomène de ne pas pouvoir être heureux du bonheur de l’autre, de ne pas pouvoir se réjouir du succès des autres.
LA TYRANNIE DES DÉSIRS CACHÉ :
L’échec sait qui il est et veut que personne ne réussisse. Le malheureux se sent impuissant devant la réalité de ne pas pouvoir être et se réjouit donc du malheur des autres. Mais cette situation est interne, un secret d’état pour une personnalité malade à cause de son addiction aux choses qui ne vont pas ou qui ne se concrétisent pas.
Je veux exprimer quelque chose qui peut être très conflictuel pour beaucoup, mais aussi une occasion de guérir. Il y a quelques jours, nous avons rencontré chez moi plus de 70 personnes travaillant ensemble et au sein d’une même organisation, en observant le visage et les gestes de ces personnes. J’ai pu constater que nous sommes tous sur le même chemin de réalisation de notre être, que nous observions et apprécions la manière dont nos rêves se matérialisent, que nous sommes heureux de ce que nous obtenons, que nous nous soutenons mutuellement avec amour afin que chacun puisse obtenir le meilleur de lui-même, que nous désirons vraiment le succès des autres, pour cette raison Il est inévitable pour nous de rire et d’être heureux.
Peu importe à quel moment de nos vies chacun de nous se trouve, nous nous regardons tous, attendant avec impatience de jouir du témoignage du bonheur des autres. Nous avons découvert quelque chose de formidable : notre satisfaction profonde est créée par le désir de satisfaire les autres et bien que nous ne puissions rien faire pour que l’autre réussisse, nous pouvons le soutenir et l’accompagner dans notre désir de le voir s’épanouir ; Nous sommes prêts à nous régaler de l’ouverture des autres et à sentir ainsi le précieux arôme qui émane d’êtres humains libérés du besoin d’échouer et de souffrir. C’est une expérience merveilleuse.
Beaucoup d’entre nous avons rencontré nos partenaires ici même, nous avons des enfants que nous aimons, d’autres vivent à merveille seuls, certains viennent chez moi ou dans d’autres maisons que nous avons dans le monde, nous parcourons des pays et rencontrons de nouvelles personnes. partout où nous pouvons parler de ce que nous voulons, nous gagnons l’argent dont nous avons la nécessité pour nos propres besoins, nous n’avons rien à cacher, nous nous regardons les uns les autres avec le respect envers la potentialité que chacun représente, nous pouvons discuter et nous battre sans culpabilité, nous nous en remettons à l’intention pour transcender les mensonges, on s’amuse à regarder les personnages, on s’amuse à voir comment on s’épanouit; Beaucoup sont en train de guérir, ressentent la douleur d’une blessure ou sont conscients du malaise que procure le fait de vivre d’une limitation; il y a aussi des gens qui apprennent à atteindre leurs objectifs; nous vous inspirons tous de continuer à avancer vers la conquête de votre propre pouvoir, à libérer votre potentiel.
ET FINALEMENT :
Les fleurs meurent après la floraison. Nous avons compris que nous avons déjà tout fait, que nous pouvons fermer cette organisation aujourd’hui et les plus de 10 entreprises que nous avons, car nous avons tout fait, nous n’avons rien laissé de côté, nous avons tout donné, nous avons atteint l’incroyable à atteindre, du moins pour ceux qui parient leur vie sur l’échec. Notre vocation essentielle a été le succès, la matérialisation de nos rêves, la réalisation de notre être ; nous y sommes parvenus et pour cette raison, nous pouvons nous permettre de mourir ou d’échouer ; nous pouvons cesser de faire tout ce que nous faisons maintenant et nous consacrer à autre chose ou à rien, simplement parce que nous nous sommes totalement attachés à ce que notre cœur a indiqué. Absolument tout a été parfait. Je ne changerais rien du tout.
C’est pourquoi la fin ne nous fait pas peur, la mort ne nous menace pas, ni l’échec ne nous fait peur, car tout ce qui devait arriver à travers nous est déjà arrivé.
Quand chacun de nous arrivera au moment de la mort, cette réflexion se posera sûrement : avons-nous tout donné ? Avons-nous été heureux? Avons-nous fait ce que nous voulions ? Pouvons-nous réaliser nos rêves ? La vie a été, est et sera toujours l’occasion de nous réaliser. L’homme atteint la catégorie du divin lorsque l’essence de l’amour devient la vie elle-même.
Je regarde autour de moi et vois tellement de fleurs s’épanouir que mon âme est extatique. Chaque fleur a son propre temps et processus pour fleurir, chaque fleur a ses propres couleurs et son arôme exclusif, chaque être ouvre son propre chemin et acquiert sa propre forme pour manifester la beauté qui existe dans l’univers. C’est un paysage magnifique et étonnant.
La semaine dernière, j’ai reçu la visite de plusieurs femmes très déterminées, dotées d’un grand talent et d’un charme particulier. L’une d’elles m’a dit: « Je veux travailler avec vous, mais je dois d’abord savoir ce que vous envisagez de faire avec tout ce que vous faites » lorsque les situations apparaissent de cette façon c’est très intéressant pour moi de me mettre à réfléchir et d’entrer à l’intérieur de moi pour voir, reconnaître et révéler la vérité sur ce qui est en moi. J’ai répondu: « Mon intention est de transférer aux autres ce qui est entre mes mains, de transmettre aux autres ce que j’ai découvert sur des sujets aussi importants pour le bonheur humain, ma réalisation actuelle repose sur la vision de celle des autres car moi je l’ai déjà obtenu ».
DÉPROGRAMMER LE BESOIN DE SOUFFRIR ET D’ÉCHEC
Je viens en Uruguay pour rencontrer une trentaine de personnes qui viennent participer au module 2 du programme de formation que je donne avec l’école consciente, ils ne le savent pas encore, mais j’emmène avec moi une proposition concrète pour qu’ils s’épanouissent, je le fais pour moi-même, pour mon propre bonheur, parce que cela me rend heureux de voir les autres se réaliser dans leurs vies; Cette expérience de pouvoir participer au développement du succès des autres est ce qui donne un sens à ma vie, même si je l’ai déjà vu avec tant de gens, j’en veux plus; Ils viennent et au bout d’un moment ils voient comment ils peuvent exploiter cette bombe créative et aimante qu’ils avaient si bien gardée ou cachée.
Le mouvement que j’ai fondé s’appelle MOUVEMENT VERS LA POTENTIALITÉ. Ce qui revient à dire « nous allons vers la réalisation de notre être » « ce chemin nous mène au destin inévitable du succès » « nous rassemblons beaucoup de gens du monde entier qui dirigent nos vies vers l’épanouissement de notre essence ». nous regardons et nous sommes heureux de voir les autres heureux, pleins et heureux. C’est le noyau de ce qui nous unit.
Aujourd’hui, j’ai reçu tellement de satisfaction d’assister aux processus de libération de l’essence d’autrui que je n’ai pas de mots pour définir mon bonheur, mais je veux continuer parce que je suis guidé par une ambition incontrôlable de vouloir en voir grandir davantage. J’en suis même venu à penser que la dignité de tout être humain ne pouvait se retrouver que lorsque voit le jour le bonheur pour celui de l’autre, ou lorsque la douleur provient de la douleur de l’autre. C’est ce que les enseignants ont appelé compassion. En d’autres termes, pour moi la compassion est la compréhension que tout ce qui se passe à l’extérieur est en moi. Je suis ce que je vous donne et vous êtes ce que vous me donnez.
Si vous n’êtes pas heureux de mon bonheur, je vous comprends et je vous propose de contacter notre organisation pour pouvoir respirer un nouvel air de liberté et de bonheur, fondé sur la responsabilité de vous soumettre au seul destin qui soit, réaliser votre être.
Ce que je suis est inévitablement lié à ce que je vous veux et ce que je ne suis pas dépend de ce que je veux de vous. Mes intérêts pour vous peuvent m’asservir et me soumettre, c’est pourquoi je peux affirmer que vous ne m’intéressez pas, que je ne m’intéresse qu’à votre succès.
Je t’offre mon regard, je n’ai pas grand-chose de plus à donner, je te transmets ce que je ressens : JE SOUHAITE QUE TU AILLES TRES BIEN.
Alberto José Varela